Dans un coin sombre

Admin Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 26/08/2006

Le coin sombre du Mephisto... réservé pour des ' client spéciaux ' comme dit le propriétaire est à l'abrie des regards et des oreilles indiscrètes... et il est présentement vide. Une table avec 4 chaises sont à votre disposition

“Un homme est assis à cette table. Il porte des vêtements noirs et les cheveux un peu en broussaille. Il a un verre à la main et une plume est déposée sur un ancien vélin traînant sur la table. Ses yeux sombres tremblent de droite à gauche pendant quelques secondes, juste assez de temps pour être remarqué, avant de fermer les yeux. L’observateur attentif remarqueras sans doute le liquide vert laissé pour compte dans ce verre qu’il tien à la main. Il semble que cette personne n’y ai encore toucher, si ce n’est que pour remuer le mélange puissant d’alcool, d’herbes et de sucre afin d’en faire sortir cette odeur si particulière; Il est dommage que les sens aient perdus tout les leurs face à cette créature qui tenais si sauvagement, et avec tant d’ardeur, le précieux liquide émeraude. Finalement, l’homme ouvrit les yeux, fixa le vélin et d’une main tremblante déposât son verre. Et c’est a ce moment, saisit d’une incroyable violence, qu’il se précipitât sur l’arme qui allais saigner cette surface si pure afin d’y déverser d’effroyable paroles, synonyme de la folie des âges.

D’un seul mouvement, d’un seul souffle, l’homme se mit à écrire.

Certains le connaissent bien, d’autre moins. Mais de tous, il n’en n’a aucun qui ne l’appelle pas Edgar; Et au Mephisto, les gens se garde d’offenser l’Edgar lors qu’il écrit “

À première vue, c'est un homme aisé. Grand, sans être un géant, il a à sa main une coupe qu’il se plait à humer, n'y prenant que de petite gorgées pour savourer son contenue rouge âtre. Son veston crème contraste avec la noirceur de sa chemise et de ses pantalons, mais s’harmonise avec la blancheur de sa peau. Une épingle rouge vif rappelle la couleur oranger de ses cheveux. Cette couleur, soutenue par la grâce de tout Toréador, favorise l'impact qu'il obtient en entrant dans une pièce.
"L'art dans toute sa splendeur, l'écrivain écrit, il crée de ses mains, là ou il n'avait rien se retrouve la passion ... parfait." Des pensées qu'il avait murmuré pour lui même.

Damien s'assoit et observe Edgar s'adonner, passionnément, à son art.

Edgar écrivait avec une telle passion qu’il ne se rendit pas tout de suite compte de l’arriver d’un autre individu. Il écrivais encore de cette manière qui était la sienne, quand soudainement, il arrêtât en plein centre d’une phrase, ces yeux révulser retournant a la normale. Sortant de sa transe, il fixa les yeux vers l’étranger, déposa doucement, d’un geste suave, sa plume sur le vélin et lui tendit une main froide et tachée d’encre.

«Je me présente. Edgar, le Sublime Edgar en fait. Que puis-je faire pour vous? » Demanda t-il d’une vois forte.

Damien prit un mouchoir de la main gauche et serra la main d’Edgar avec la droite. Il sentait l’encre tacher sa chaire, mais c’était plutôt l’éclaboussure du talent qui lui colora la main.

« Damien Lesor, enchanté je n’ai p’eu m’empêcher de remarquer la passion dans la quelle vous vous êtes plongé pour écrire c’est lignes. »

Il lâcha la main d’Edgar, observa les taches dans sa main et essuya un rictus en même temps que les taches.

« Observé un artiste créé est une activité qui me remplis toujours de joie. … Il posa sa main sur la feuille et la poussa vers Edgar … Une œuvre ne dois jamais être dévoilé avens qu’elle ne soit complété, mais une foie quelle sera complète je me ferrai un plaisir de la lire. Et si je peu voir la magie cacher dans votre œuvre, je serai comblé. »

Il lâcha le mouchoir taché sur le sol et prit la coupe qu’il avait laissée pour serrer la main de l’artiste. Et plongea son regard dans celui qui se tenait devant lui.

« Dites moi, mon chère monsieur. Avez-vous déjà eux peur? » Demandas Edgar, en soutenant le regard de Damien. Edgar se désintéressa un instant de son interlocuteur, un instant assez long pour se saisir d’une cuillère et d’un cube de sucre afin de transformer son breuvage odorant du vers d’émeraude au blanc laiteux que prenais l’absinthe une fois apprêter comme les bonnes gences savais le faire. Une fois cella fait, il retournas son regards vers son interlocuteur et continua a le regarder en absorbant d’un seul trait la substance hallucinogène.

Damien détacha ses yeux de ceux de Edgar pour faire nager son regard dans les reflets de sa boisson, qu'il remuait délicatement.

« Il y a longtemps, je ne me rappel plus très bien de ce impression. Je ne fais que l’entrevoir dans les yeux des autres maintenant. Une grimasse immonde recouvre le visage, des sueurs froides, le sentiment que l’on peut mourir de douleur … mais l’art est si puissant et je peux toujours être étonné. »

Il lui jeta un regard en haussant un sourcil et bu une gorgée de vin.